jeudi 17 janvier 2008

Comment rationaliser l'irrationnel ?

Exposition Philippe Ramette

Domaine départemental de Chamarande




Jusqu'au 3 février




"Rationaliser l'irrationel", tel est l'incroyable quête de Philippe Ramette, Magritte français utilisant la photographie pour remettre en cause la validité des images. Mais son Oeuvre ne se résumant pas à cette production photographique, l'exposition monographique qui se tient au Domaine de Chamarande jusqu'au 3 février propose d'explorer l'univers de cet artiste oscillant autour de thématiques telles que le burlesque, le miroir et la lévitation à travers également plusieurs sculptures, installations et autres dessins.

Chamarande, c'est un château XVIIème et son immense parc à l'anglaise abritant depuis 2000 un centre artistique et culturel qui a pour vocation de constituer des collections d'Art Contemporain et de les diffuser via le Fonds Départemental d'Art Contemporain (FDAC) de l'Essonne. Des oeuvres d'artistes contemporains créées spécialement pour Chamarande sont exposées au château et dans le parc. En outre, le Domaine propose une riche programmation faite d'ateliers pédagogiques, de conférences d'initiation à l'Art Contemporain et d'expositions telle que celle consacrée au travail de Philippe Ramette.





En arrivant au château, nous sommes tout de suite interpellés par une échelle gigantesque, faisant le lien entre les douves et le château, qui fait paraître le château démesurément petit.
Cette oeuvre monumentale, est la première oeuvre de Ramette accueillant le visiteur. Elle résume assez bien les tenants et aboutissants du travail de l'artiste: l’exploration des pièges du langage, notamment par le jeu sur les mots, ou sur les sens propre et figuré ; les illusions optiques dues aux changements d’échelle.




Une fois entré dans le château, se succèdent alors au fil des salles, sculptures, installations, photographies et dessins, nous immergeant dans l'univers bien particulier de l'artiste.

Ici, un "cerveau réfléchissant"en bronze chromé miroitant (ci-dessus) joue, comme l'échelle monumentale, sur les sens figuré et propre. Ramette s'explique: "Mon désir d’utiliser le miroir est ancien et né de l’idée de jouer avec le double sens du mot, entre la réflexion visuelle et le processus mental. Le langage est souvent pour moi le point de départ d’un travail, à travers un jeu de mots ou une expression, comme tirer sur la corde, le fil du rasoir, etc..."

Là, un "objet à voir le chemin parcouru", sorte de carcan insolite (et inoffensif!) que Ramette utilise sur l'une de ses photos. Car tous ses objets incongrus sont expérimentés par l'artiste lui-même se mettant en scène sur ses photographies. Car il s'agit bien systématiquement d'autoportraits mis en espace que l'on retrouve dans la production photographique de Ramette où celui-ci y défie les lois de l'apesanteur comme celles de la rationalité. Les dessins exposés en regard et complétant à merveille les photographies avec cette ambition de "rationalisation de l'irrationnel". Ces premiers étant parfois les études de ces dernières.


Certaines œuvres, produites spécifiquement pour le Domaine départemental de Chamarande, constituent pour Philippe Ramette des projets en devenir. Ainsi, il analyse L’Ombre (de moi-même) (2007) en "référence au théâtre : un projecteur, un faisceau lumineux, une ombre au sol et un costume vide, comme la mise en scène d’une personne dématérialisée, ce costume qui est devenu un élément récurrent de [ses] photographies".




Je ne peux que vous conseiller de vous rendre à Chamarande ( desservi par le RER C 6, la gare étant à 200 mètres du château) pour y découvrir en plus d'un lieu charmant et atypique, le travail d'un artiste tour à tour grave, ironique, drôle, poétique et parfois même politique mais également vraiment accessible pour les visiteurs néophytes; pour preuve le public familial rencontré lors de ma visite un dimanche après-midi.
Dépêchez-vous, il ne vous reste plus que quelques jours !

Aurélien Demaison


http://www.chamarande.essonne.fr/

Voici le lien vers le site de la galerie de Philippe Ramette où vous pouvez y voir plusieurs de ses oeuvres: http://www.xippas.com/fr/artiste/philippe_ramette

1. Exploration rationnelle des fonds sous-marins: inversion, 2006

2. Objet à voir le monde en détail, (utilisation), 1990-2004

3. Promenade irrationnelle, 2003

4. Echelle 1, 2007

5. Cerveau réfléchissant, 2002

6. Miroir déformé, 2002

7. A contre courant (hommage à Buster Keaton), 2006

8. L'ombre (de moi-même), 2007

jeudi 10 janvier 2008

« Regarde la lumière et admire sa beauté. Ferme l’œil et observe. Ce que tu as vu d’abord n’est plus et ce que tu verras ensuite n’est pas encore. »

« Regarde la lumière et admire sa beauté. Ferme l’œil et observe. Ce que tu as vu d’abord n’est plus et ce que tu verras ensuite n’est pas encore. »

Tels sont les mots qui accueillent le visiteur dès son arrivée au château du Clos- Lucé.

Surplombant la Loire, à deux pas du château royal d’Amboise, caché derrière un simple porche et un mur d’enceinte, se trouve la dernière demeure de Léonard de Vinci.

Certains l’appellent le « Disneyland de Léonard ». Certes, il est offert de visiter la chambre même du grand Maître, représentée dans un tableau célèbre d’Ingres, ainsi que son présumé atelier et d’autres pièces de la demeure; petits et grands se réjouissent de pouvoir faire quasi l’expérience des machines volantes et autres engins de l’inventeur, reproduites grandeur nature dans le parc, entourées d’installations sonores retransmettant des pensées du Génie… et, quand l’appétit guette, avoir le choix entre une cuisine authentique renaissance (vin de sauge et soupe de fraise entre autre…) et des crêpes « à la Léonard » bien sûr. Tout est là pour immerger de manière entraînante et ludique le visiteur dans le monde de Léonard…

Mais quel est le réel sentiment qui envahit en visitant l’ancien Manoir du Clos? Celui de se retrouver réellement dans le dernier lieu que le Maître a investit. Les traces des dernières années de sa vie auprès de la Cour de France sont perceptibles, par des détails, des marques dans le bâti, tels des fresques, des esquisses montrant la vue sur Amboise telle qu’elle était à l’époque, et qui a peu changé depuis... Les preuves sont là, les vestiges sont existants, et la situation même du site en fait un endroit intemporel.

Ainsi, par certains jours, on peut entendre le maître traverser la grande terrasse en hauteur, arborée et ornée de rosiers…

Mickey l’Ange

Nostalgie quand tu nous guettes ou Ode à la Seine et Marne

Nostalgie quand tu nous guettes ou Ode à la Seine et Marne

Bienvenue au fin fond de ma chère et tendre Seine et Marne…

Histoire de dédramatiser et de vous rassurer :

C’est en Ile de France, à l’Est de Paris, et magie !! C’est accessible en transports en commun (enfin je ne saurais vous conseiller une voiture au cas où)

La Seine et Marne ce n’est pas uniquement une gentille souris (à vérifier) aux grandes z-oreilles qui grignoterait à Marne-la-Vallée au bout de la ligne A du Rer. Disons plutôt que ce sacré personnage favorise l’expansion de la ville nouvelle au détriment des rudes campagnards briards que nous sommes…

Bref, nous existons !!

Nous avons une gastronomie (le Brie de Meaux qui est le « roi des fromages » (surtout après un certain temps oublié dans votre frigo, (non sans rire il est top), le miel à la Rose de Provins (un délice), les sucres d’Orge de Moret sur Loing) donc nous nous auto-suffisons.

Nous possédons les plus beaux châteaux du monde, connus comme Vaux-le-Vicomte, Fontainebleau, Blandy-les-Tours, ou discrets Brie-Comte-Robert, Ferrière, Champs sur Marne, Bourron-Marlotte. J’espère en faire craquer plus d’un.

Attention nous sommes encerclés par des sites incroyables : les remparts de Provins, les cryptes de Jouarre, et notre célèbre butte de Doue (qui est le point culminant de la Seine et Marne née du coup de pied de Gargantua, sur lequel paissent encore nos glorieuses citoyennes de race bovine).

N’ayez pas peur nous sommes un peu civilisés, nous nous nourrissons de champignons, et de gibier venant de nos forêts ; mais nous avons également des maisons ; des commerces ; des musées (celui de la Préhistoire d’Ile de France (Nemours), celui de l’école de Barbizon, celui de nos souvenirs mais qui présente aussi notre avenir à St Cyr-sur-Morin :le musée des Pays de Seine et Marne, le musée Louis Braille (Coupvray).

De chez nous pas besoin d’aller bien loin pour être dépaysé nos villes et nos villages sont baignés d’exception, Meaux la Grande Marne, Melun la Troubadour seinaise, Crécy Petite Venise Briarde cabotée par le Grand Morin et autres rus.

Véritables agitateurs de curiosité, nos festivals attirent de plus en plus d’artistes mais aussi de public : les Musik’elles à Meaux, le Bruit de Melun, le PrinTemps de Paroles, et un de nos lieux les plus créatifs est la ferme du Buisson (elle ne se départit pas de son attache forte à la terre, au moins, elle assume sa ruralité !!! )

Eh bien sûr nous sommes les héritiers des foires de Champagne d’où notre programme serré de festivités (les médiévales de Provins, Traditions Terroir en vallée du Petit Morin, les impressions de Lagny)

Oui la Seine et Marne est un département, oui il oscille entre ville et campagne, et des manifestations qui se déroulent sur l’ensemble du territoire comme Couleur Jardin, Mémoires vives, ou Scènes Rurales, témoignent de cette double appartenance.

Oui il y a des chemins, que je dirais non semés d’embûches (ou presque) mais de tracteurs ; oui il y a des routes ; des petits vergers ; et même l’électricité !

Alors si le cœur vous en dit, si vous voulez vous isoler mais pas trop, découvrir un coin de paradis, pas trop loin de Paris…Je ne peux que vous dire : VENEZ !!

Pour plus d’infos : http://www.tourisme77.net/

http://www.atome77.com/tourisme.php

Une fervente défenseuse de son chez-elle, Emilie.

THE MAMMY NOVAS… hum que c’est bon !

Vous ne connaissez pas The Mammy Novas ?… non ce n’est pas la nouvelle version de cette marque de yahourt…il s’agit d’un groupe que j’ai decouvert au détour d’un surf sur dailymotion.

Petite troupe de sept personnes qui nous joue une musique un peu rock, avec un certain groove, parfois reggae, jungle… Avec leurs différentes influences rien d’étonnant… Radiohead, Air, The Roots, Les wriggles, Incubus, Prohom ou encore Stevie Wonder, rien que ça ! Pourtant si vous leur demandez comment qualifier leur musique, ils vous répondront tout simplement que c’est du Yogurt-rock ! D’où leur nom ?...

En tout cas lorsque Pv nova chante c’est pas du simple yogurt, c’est beaucoup plus onctueux et délicieux, accompagné de ses Lalala Vocals, les melodies comme la musique vous entrainent et vous collent ce petit sourire aux lèvres, accompagné d’une bonne dose de bonne humeur…

En plein enregistrement de leur album auto produit , je vous invite à aller gouter le yogurt-rock sur www.myspace.com/themammynovas

et de réviser vos classiques avant de les (a)voir au dessert...concert !

« The Mammy Novas est un groupe garanti sans conservateurs ni agents de saveur ». The Mammy Novas

A consommer sans moderation !!


Malalatiana Rabary

bye bye Design Design

Lundi dernier s'est achevé au Grand Palais une magnifique exposition sur le design dont le but était le suivant:
"Depuis les années soixante et le choc post-moderne des années quatre-vingt le mot « design » est en crise. Chacun y voit ce qu’ il veut et ce mot longtemps interdit dans le langage institutionnel en France connaît une telle inflation qu' il est devenu synonyme de « bien dessiné » voire « d’objet tendance ».
Design contre Design propose de confronter des objets et des meubles de l’environnement domestique de la révolution industrielle à nos jours." site du grand palais.
Cette exposition de 200 pièces n'avait donc pas le but d'être une rétrospective mais de montrer les références du design au .... design.
Heureusement pour la néophyte que je suis, j'étais accompagné d'une amie diplomée en ... design bien sur!
Ainsi en flânant dans les allées de l'exposition, j'ai remarqué 3 types de visiteurs:
1)ceux qui refont leur déco: "ce canapé irait bien dans mon salon, tu crois qu'il est ré-édité?"
2)les ultras connaisseurs: "je crois que ce designer est mort la semaine dernière" ou "on voit bien l'aspect dé-constructiviste de ce banc" Melle A.
3)les étudiants qui dessinent frénétiquement en rêvant d'être le prochain Starck.
Cette exposition reste une des meilleures que j'ai eut l'occasion de voir grâce à des pièces exceptionnelles tel que "Phantasy landscape" de Robert Panton ou "la maison uterus" de Joel van Lieshout.
Pour plus d' info: quelques illustrations Design contre Design

Sophie De Magalhães

Vivre le "passage du temps" en live-performance !

Après une visite à Lille où j'avais la frite mais pas de gîte, j'ai moi aussi eu envie de parler de cette exposition "Passage du temps", événement phare de Lille 3000 (spéciale dédicace à tous ces recoins dynamiques de la création contemporaine, le Fresnoy (studio national des arts contemporains à Tourcoing) et Bruxelles mon amour).

Balade fort agréable que cette exposition thématique autour des oeuvres de grands pontes de l'art vidéo... même si une des oeuvres les plus marquantes à posteriori pour moi fut "Nocturne" de Anri Sala, pourtant un des artistes les moins consacrés, qui présentait une vidéo intrigante : portraits croisés de 2 doux allumés, 2 personnes perdues dans leur esthétique, mais si sensibles dans l'expression de leur monde.

Anri Sala : Nocturnes, 1999.

Dans cette exposition, mon coeur s'est également pris des électrochocs... Entrée dans une pièce totalement sombre et opaque... j'avance prudemment et... énorme coup de flash !! Gary Hill m'a prise sur le vif ! Sur le vif de l'enquête forcée par ce lieu et sa scénographie gigantesque, labyrinthique. J'y ai perdu mon accompagnant pendant 55 minutes...

Gary Hill : Midnight crossing, 1997 : Manière dont notre cerveau tisse des relations entre perceptions, mots et idées. Remise en question de la conscience que nous croyons avoir de nous-même.

Malgré nos flairs respectifs indéniablement performants habituellement (peut être étaient ils alors affaiblis par les rhumingites aiguës qui sévissaient à Lille), mon ami et moi-même avons réussi à nous courir après mutuellement, sans jamais apercevoir la trace de l'autre, pendant environ une heure. Petite performance peut être, nous avons pu nous retrouver grâce à un vigile qui m'a reconnue, mon ami ayant montré ma photo à tous les vigiles du tri postal en désespoir de cause.

Cette exposition se rapproche donc plutôt d'un simulateur d'enquêtes individuelles à la Sophie Calle, ou d'un purgatoire, duquel je fus sauvée par ce vigile - mon ange gardien ?!

Bref, par ces détours nous arrivons à mon propos. Je souhaitais souligner que la performance au sens artistique du terme est proche de chacun de nous en toute situation et qu'il suffit parfois de s'égarer pour s'y retrouver (merci Francis Alys de t'égarer pour nous). L'exposition s'intitule "Passage du temps", alors après tout, jouons avec le temps.

Mes péripéties, au delà d'un besoin très contemporano-facebookien d'exposer ma vie privée, servent finalement à aboutir à une seconde remarque face à laquelle je ne sais que proposer :
Les larges expositions thématiques ne laissent parfois en mémoire des visiteurs qu'une image globale abstraite, comme une image de marque. Les expositions monographiques, elles, me semblent laisser en mémoire des visiteurs plus du travail de création en lui-même (par exemple je me souviens très bien de l'exposition sur les correspondances de Pierre Restany avec Jean Tinguely que nous avions visitée avec Antje Kramer l'année dernière).

Mais comme les idées établies sont l'ennemi d'un réel palpitant, et que nous sommes des "médiateurs culturels" junior, j'en appelle à vous, car je e retrouve finalement sans voix. Pourtant en termes de performances, la diction est une forme d'action.

Claire.

Soutine

L'exposition Soutine, forte de son succès à la Pinacothèque de Paris, se prolonge jusqu'au 2 mars 2008.
L'artiste Lituanien Chaïm Soutine est à l'honneur dans la capitale avec cette monographie magistrale qui retrace l'oeuvre troublante de cet artiste aux multiples paradoxes.Tantôt décrit à son arrivée dans le Paris de début de siècle comme un "juif pouilleux", tantôt comme un homme impeccable, au français parfait, Soutine essuya de nombreuses critiques antisémites virulentes, obscènes.
Il fréquenta assiduemment le Louvre où il copia beaucoup Rembrandt et son Boeuf Ecorché . Cézanne, le Greco, Corot et Courbet sont eux aussi des sources irréfutables de l'artiste. A travers cette exposition nous découvrons de nombreuses anecdotes souvent épiques, comme celle de son marchand, Zborowski, qui l'envoya travailler à Céret, lieu où fermente alors la création cubiste des années vingt. Soutine n'y supportant pas la solitude commença même à détruire ses oeuvres. Il supplia Zborowski de venir le chercher.
Pour entrer dans l'univers de l'expressionniste Soutine, il faut en accepter la violence, le rapport tourmenté qu'entretient Soutine avec la matière picturale. Les oeuvres sont physiquement imposantes, les superpositions de couches invitent au toucher. Il y a chez Soutine un rapport extrêmement sensuel, généreux avec la matière.
Avec Le Quartier de Boeuf , il s'essaye comme Rembrandt à la représentation de la carcasse. Ou peut- être faudrait-il y voir la métaphore de notre carcasse? En d'autre termes la représentation somme toute classique d'une vanité contemporaine...seulement Soutine, à cette capacité d'y insuffler la vie, de rendre ces chairs putrifiées (les services sanitaires de Paris s'en souviennent) vivante.
Petit, Chaïm Soutine assistait aux sacrifices de poulets en Lituanie. Trente ans plus tard, le médium de la peinture lui permettait d'exprimer le cri de sa gorge qui n'est jamais sortit.

Les têtes à claques, Pourquoi ça marche????

Depuis deux ans déjà les têtes à claque ravissent des milliers de spectateurs chaque jour. Mais quel est donc leur secret ? Nous avons interrogé quelques personnes afin de découvrir la recette miracle d'un sketch réussi!

« j'aime l'humour québécois!! ces petits sketch sont hilarants ! Ils sont courts , pas besoin d'une heure de libre ! Rien que les marionnettes sont à mourir de rire , alors avec l'accent en plus .. c terrible ! ».

« j'adore les têtes à claque ! Depuis que je les ai découvert je regarde au moins un sketch par jour ! Je trouve ces petites histoires très drôle ! Cette situation nous renvoie au quotidien et toutes les petites choses insignifiantes auxquelles on ne fait pas attention . Et lorsque l'on met le doigt dessus c'est vraiment marrant! »

« le plus drôle ce sont les personnages eux mêmes ! Cette façon de parler , de bouger , les expressions typiquement québécoises que je découvre pour ma part , sont vraiment hilarant!
Cette technique de marionnette en pâte en modelé est vraiment original , j'adore ! »

Résumons nous , de l'humour beaucoup d'humour , des petits personnages originaux et novateurs le tout diffusé en quelques minutes et vous obtenez le carton de 2007 !!!

Les p'tites de Chikoutimi

Et un petit peu de vocabulaire....et de technique

La Naissance de la Famille Têtes à Claques

Hey mon ami ! Tu vas ben watcher les tites tetes à cloaques les dimanches en pitonnant sur Canal + à 14h20 ?
A coup sur, tu es déjà passé sur le site et ti as checké nos chums le pilote, le pti roux de chikoutimi et le sailer de Willi waller !

Toi qui a la guédille au nez et qui a la plotte par terre, t'es tanné de c'thiver qui dure ? J'ai une question pour toi là : Ti sais ti donc comment tes chums de tetes à cloaques naissent ?

Ti connait les chums wallace et Gromit là ? Et ben ton tete à cloaques, il nait pareil. C'est une technique unbelievable, je dirais même un amazing concept qui s'appelle la « stop motion ». Wow, minute uncle Tom, comment que ça marche c'te technique ?
Check ben la démonstration que j'va te donner là !
Etape 1 : tu peintures un joli fond pour tes personnages,
Etape 2 : tu prends ta pâte à modeler et tu fais un beau pti personnage avec tes mimines,
Etape 3 : tu le poses devant ton fond et tu règles ton appareil photo en face,
Etape 4 : prends une portrait de ton personnage et puis bouge le afin de créer un mouvement, reprends une photo et ainsi de suite... Fais ben attention à pas faire de grands sparages avec tes personnages là car c'est ben plus toffe... Tiguidou ! Tu as ben compris l'astuce hein ?

Wow ! Check ben ma frimousse, tu watches ben que y'a que mes yeux qui bougent, hein ?

Etape 5 : tu utilise ton ordinateur pour passer ces images en accéléré et ainsi mouver ton personnage Etape 6 : tu y incruste ta trombine qu'taura filmée auparavant... Tu peux même faire quelques déformations qui rendront ton chum ben plus kioute !
Etape 7 : tu ajoute la bande son avec ta belle voix. Là, tu peux faire des jokes, placotter, jaser et ben rigoler avec tes chums !

C'est pas beautiful ça ? C'est même pas toffe comme technique !

Michel Beaudet, le père de tes chums Têtes à cloaques, y s'enfarge pas dans les fleurs du tapis. Wow, il prend pas beaucoup de temps pour faire ses clips. Alors que Wallace et Gromit, y marchent au mieux avec 24 images/seconde (avec une moyenne de 15 images/seconde), pour nos têtes à cloaques, pantoute !! Icitte, les clips sont réalisés rapidement et avec peu d'images animées. Tu wactches ben justement que ça qui est comique, c'est la relation entre fixité et mouvement des yeux et du mâche-patates disproportionnés. Le vois-tu pas comme c'est extraordinary ?

Merci Uncle Tom pour toutes ces astuces !

On a pas flagossé en lisant ct'article, jm'en vais vous traduire quelques bonnes vieilles expressions :
pitonner : zapper
chum : ami
avoir la guédille au nez : avoir le nez qui coule
avoir la plotte par terre : être très fatigué
être tanné : en avoir marre
un portrait : une photo
des sparages : grands mouvements
toffe : difficile
Tiguidou ! : c'est d'accord !
Kioute : mignon
jaser, placotter : discuter, parler
s'enfarger dans les fleurs du tapis : se compliquer la vie
pantoute : pas du tout
Icitte : ici
le mâche-patates : la bouche
flagosser : perdre son temps

Les p'tites de chikoutimi

Eh! Mon ami....

« Eh mon ami, t’aimes ça manger des patates…… »
(« Les têtes à claques » - Le Willi Waller)

Ca vous dit quelque chose ?
NON……..
Eh bien c’est le moment de découvrir ce site hilarant qui nous vient directement du Québec, pour notre plus grand plaisir.

Depuis sa création, le 16 août 2006, ce site humoristique qui propose de courts clips vidéos d’animation en volume mettant en scène différents personnages humoristiques dans des situations plutôt cocasses connaît un véritable succès et a séduit le cœur de millions d’internautes (3,2 millions en 2 mois).

Son créateur Michel Beaudet, publicitaire québécois, avoue pourtant le caractère accidentel des têtes à claques. L’idée originale était, en effet, de créer une émission éducative pour enfant qui mettrait en scène la vie quotidienne d’animaux en pâte à modeler.

Quoiqu’il en soit, la conquête de ces petits êtres en pâte à modeler n’a cessé de croître au point de rendre le phénomène « têtes à claques » incontournable et international : on les retrouve sur la chaîne de télé canadienne Radio-Canada, dans des pubs télévisées pour des opérateurs de téléphonie mobile, dans la presse écrite (même Le Monde !!!), au rayon DVD…. Et, depuis le 6 janvier sur Canal+, tous les dimanches et en clair !!!

Bref la "tête à claque mania" ne fait que commencer chez nous, français…. Et on leur prédit beaucoup de réussite !!!!

Avis aux amateurs, allez y jeter un coup d’œil, c’est que du bonheur :
www.tetesaclaques.tv/

Les p'tites de Chikoutimi

Un spectacle coup de coeur!

Peut-on tuer Don Quichotte ? est une pièce de Catherine Levy, mise en scène par Francine Leca et interprétée par la Troupe des Parcoeurs.

Ce spectacle s’est donné dans trois lieux prestigieux : au Théâtre du Ranelagh à Paris en juin dernier, au Théâtre Montansier à Versailles en novembre et au conservatoire Niedermeyer à Issy les Moulineaux en décembre.

Alors, me direz-vous, qui sont ces gens ? Et que font-ils ?

Catherine Levy est auteur dramatique et écrivain, a écrit de nombreuses pièces comme Algérie en éclats ou La nuit des Papillons, des romans tels que Profession Acteur ou Mouloud au cœur, et a adapté L’Enfant Peul, L’œuvre de Dieu, La part du Diable.

Francine Leca est la première femme chirurgien cardiaque en France, élue meilleur chirurgien l’an passé. Elle dévoue sa vie aux enfants malades, atteints de malformations cardiaques. Et c’est pour eux qu’elle a créé l’association Mécénat Chirurgie Cardiaque-Enfants du Monde avec Patrice Roynette en 1996.

La Troupe des Parcoeurs est composée de comédiens professionnels et amateurs, issus d’horizons divers : comédiens confirmés ou étudiants en art dramatique, médecin, juriste ou directeur commercial. Ils ont intégré cette troupe afin satisfaire leur passion pour le théâtre et surtout pour soutenir la cause de l’association.

Mécénat Chirurgie Cardiaque-Enfants du Monde se mobilise en faveur des enfants atteints de malformations cardiaques qui ne peuvent bénéficier dans leur pays des techniques médicales et chirurgicales existantes pour des raisons de coûts. L’association les prend en charge, assure le financement de leur opération et de leur séjour en France. Aujourd’hui, plus de 1000 enfants ont pu être sauvés grâce à l’action de Mécénat.

Personnellement, j’ai vu le spectacle trois fois, et ce pour plusieurs raisons.

La première, bien sûr, soutenir cette si belle cause.

La deuxième, aller applaudir des amis sur scène puisque je connais plusieurs membres de la troupe.

Là, je sens poindre des remarques sur mon manque d’impartialité et d’objectivité ! Peut-être, sûrement même ! Ce qui n’empêche pas que ce soit une très bonne pièce !

En effet, ce spectacle réunit de bons acteurs et une bonne mise en scène, un texte drôle et touchant qui épingle la société actuelle et en montre les travers. Seize personnages aux personnalités marquées discutent au gré de leurs rencontres des problèmes de sociétés, de leur vie, de leurs passions, de leurs rencontres.

Ensuite, ce spectacle n’est pas uniquement du théâtre. Des danseurs New Style, House ou Break Dance, des musiciens, guitariste et joueur de Jumbe, des chanteuses Jazz et Lyrique interviennent tout au long du spectacle, participant à l’histoire et à sa richesse. Et le public assiste à des moments d’exceptions de danse et de musique : qui croirait en un duo grand air de Carmen (Bizet)/Jumbe ?

Alors, non, même en ayant vu le spectacle trois fois, je ne me suis pas ennuyée !

Pourquoi me direz-vous ? Parce que c’est un très bon spectacle et parce que j’ai en fait assisté à trois spectacles différents en trois représentations !!

Comme la troupe est composée de bénévoles et que les représentations étaient espacées dans le temps, tous n’ont pas pu être présents les trois fois. Ce fait a provoqué des changements dans la distribution, et donc des modifications et des ajouts tant au niveau du texte (ajout de scènes et de personnages) que des « interludes » musicaux et dansés.

Alors, je ne saurais trop vous enjoindre à aller voir ce spectacle.

A condition, malheureusement, que vous soyez prêts, ou que vous ayez l’occasion, de vous rendre à Bordeaux ou à Beyrouth, prochaines cités où les Parcoeurs se produiront !

A plus long terme, je sais que cette troupe soudée, au grand cœur, est prête à se lancer dans de nouvelles aventures théâtrales pour soutenir leur association, et s’amuser encore, et faire sourire et vibrer leur public.

La pièce :

Nous sommes dans un grand café parisien, cest le 14 juillet en fin daprès midi. Mademoiselle Isabelle

est derrière sa caisse et trie des papiers. Jean prépare les tables. Les clients arrivent ; les habitués, les passants.

Don Quichotte vient tous les soirs. Il se mêle des conversations, donne son avis sur tout. Il est souvent exaspérant mais son érudition force ladmiration de ses amis, habitués de ce café : Cyrano, avec qui il aime avoir des duels de mots à travers lesquels leur conception du monde saffronte, Sancho son file élève, un jeune homme fier de son mentor, le Professeur qui vient corriger ses copies et assiste toujours Cyrano dans les duels. Il y a aussi des mères qui marient leurs enfants, une jeune fille qui rencontre lamour à la station Javel, une femme qui teste sa vie et les endives, un danseur de hip-hop qui offre sa danse à son amie comme on offre un bouquet de roses Il y a un promoteur qui voudrait acheter la maison de Don Quichotte, un architecte qui a amené une maquette avant- gardiste et enfin une belle jeune fille, Dulcinée, avec ses copains de toujours Marc et Dorian. Elle provoque une émotion intense en Don Quichotte. Une chanteuse et un musicien viennent donner un petit concert. Dans ce café

on parle de tout ce qui concerne le monde actuel.

Mécénat Chirurgie Cardiaque-Enfants du Monde

33 rue Saint-Augustin 75002 Paris

01 49 24 02 02

www.mecenat-cardiaque.org


Marie Poirson

Quand Shakespeare nous inspire la modernité...

Vous allez me dire, « Shakespeare ! On a vu plus original comme sujet ! ». Détrompez-vous, car c’est bel et bien de nouveauté dont je vais vous parler.

Shakespeare, ce poète et dramaturge anglais, dont l’œuvre, à cheval sur le 16ème et 17ème siècle, semble être unique et intemporelle, ne cesse de nous inspirer. C’est lui qui a toujours su mettre à nu nos états d’âme, dévoiler nos pensées les plus intimes, nos doutes… « Etre ou ne pas être ? » Telle est la question qui le rend immortel!

Cette année le souffle Shakespearien plane sur les scènes françaises et insuffle aux artistes toute sa modernité. Son texte résonne dans la mise en scène du Roi Lear de Laurent Fréchuret et sa tragédie s’incarne dans les mouvements chorégraphiques des danseurs de Roméos et Juliettes, la dernière création de Sébastien Lefrançois, fleuron du prochain festival Suresnes Cités danse.

Voici un petit aperçu de ces deux créations que je vous invite à aller voir de plus près.




Lumière sur…

Le Roi Lear
Mis en scène par Laurent Fréchuret
(Directeur du Théâtre de Sartrouville)

« Je tiens ce monde pour ce qu’il est :
un théâtre où chacun doit jouer son rôle »



Avec: Thierry Blanc, Xavier Boulanger, Sophie Cattani, Eric Challier, Philippe Duclos, Eric Frey, Thierry Gibault, Hervé Lassïnce, Odja Llorca, Vincent Nadal, Caroline Piette, Dominique Pinon, Rémi Rauzier.

Le roi est nu!

« Un plateau vide, nu. Seuls trois châteaux de terre au milieu de la scène. Terre friable qui représente le royaume dérisoire que Lear veut partager entre ses trois filles, symbole d'un pouvoir que l'on va se déchirer et qui poussera Lear à la folie.Cette nouvelle version de la pièce, rythmée et enlevée, est une explication de texte de grande classe. Pas besoin d'être un familier de Shakespeare pour comprendre que la folie dans Le Roi Lear n'est pas celle de ceux que l'on perçoit comme des fous, mais c'est la passion aveugle et sanguinaire de ceux qui vont s'entretuer pour la possession symbolique de cette terre qu'au fil de la pièce on voit piétinée, éparpillée sur la scène, jusqu'à ce qu'il n'en reste que poussière sale et souillée. On assiste à la triste tragédie du monde. Pourtant des moments burlesques hilarants, habilement rendus, nous rappellent que le rire, autant que la cruauté, est le propre de l'homme. La nouvelle traduction (écrite spécialement) de Dorothée Zumstein est limpide, fluide et la mise en scène de Laurent Fréchuret est sobre, intelligente, servant le texte de manière évidente. Rien d'autre qu'une immense scène sans décors, très peu d'accessoires où les acteurs sont disposés comme les pions qu'on manipule sur un échiquier. Dominique Pinon a dans la silhouette, la démarche et le regard la fragilité de l'homme démuni, humilié qui accède enfin à l'innocence, à travers sa folie. Trois heures qu'on ne voit pas passer! »

Télerama
Sur une scène-désert livrée à la seule fureur de ses acteurs, Laurent Fréchuret met en gouffre la désespérante descente aux abîmes de Lear, et prend tant de plaisir à nous la conter que chaque personnage de la foisonnante intrigue acquiert tout à coup une singulière densité.

Le Figaro
Laurent Fréchuret, scrupuleux et intuitif, appuie son travail sur une traduction nouvelle de Dorothée Zumstein, une traduction pour la scène. Dominique Pinon est un admirable Lear, du premier au dernier mot.

Pariscope
Une oeuvre terrible et grandiose dans une création réjouissante où l'on frémit, où l'on rit, où l'on est saisit. Ici Shakespeare a été réadapté dans une langue volontairement actuelle. Laurent Fréchuret en propose une très belle mise en scène. En tête d'une troupe à l'unisson, un magnifique Dominique Pinon.

Le Parisien
En attendant le triste et tragique épilogue, le public rit. A maintes reprises. Là est, sans doute, la première qualité de cette mise en scène : au-delà du choix vertueux d'une scénographie dépouillée, il a réussi, sans perdre de vue le caractère fondamentalement tragique de la pièce, à mettre en lumière les traversées bouffonnes de ce merveilleux texte.

La Terrasse
Le superbe poème de Shakespeare dans une mise en scène resserrée sur le jeu d’acteurs, avec Dominique Pinon touchant dans le rôle du roi et du père déchu... La mise en scène rappelle que ce monde est aussi le nôtre…dédiée au jeu d’acteurs et à l’artisanat du théâtre, avec des rôles masculins particulièrement réussis.

Actuellement en tournée en France…



Faisons place à la danse avec

Roméos et Juliettes
d’après William Shakespeare
Chorégraphie de Sébastien Lefrançois

Depuis 1994, date de la création de sa compagnie Trafic de Styles, Sébastien Lefrançois n’a cessé de surprendre. Tout en demeurant ancré dans l’univers du hip hop, il s’est progressivement ouvert aux influences des arts plastiques : “L’incroyable Mister Pulp”, 2001, de la danse théâtre : “Attention travaux”, 2002 et du cirque : “Le Poids du ciel”, 2003 et “Spécimen”, 2006. A son parcours éclectique, il ajoute cette fois le répertoire classique et se frotte au mythe par excellence : Roméo et Juliette. Du drame d'amour magnifié par Shakespeare il pense et il a sûrement raison que “tout n’a pas été dit”. Réécrivant dans une esthétique contemporaine cette histoire de clans, il a imaginé un dispositif scénique inédit, dans lequel deux interprètes “traduisent” en mots les mouvements des danseurs. Façon astucieuse de faire pénétrer les spectateurs au cœur du code gestuel hip hop. Façon aussi de réaffirmer la prééminence du corps, outil d’une nouvelle langue des signes dont Sébastien Lefrançois nous donne les clés.


Du 31 janvier au 6 février pour la 16ème édition du festival Suresnes Cités danse.

http://www.theatre-suresnes.fr/scd/





Céline Durand

Il ne faut pas faire attendre une envie de théâtre

Surtout quand il fait froid dehors, et donc plus chaud dedans...
En ce moment à Paris, hésitez entre "Puzzle", "Drôle de nuit" et "Après la pluie", et craquez pour les trois !
Au théâtre du Palais Royal, Woody Allen nous propose une nouvelle déclinaison de son péché mignon, la psychanalyse ; cette fois-ci la variante familiale à la sauce new-yorkaise. 
Pendant ce temps au Funambule Montmartre, un jeune homme déprimé se prend en otage lui-même dans une comédie policière rythmée de Frédérick Sigrist, interprétée avec justesse et humour.
Et à l'autre bout de la ville, la loi anti-tabac fait des victimes sur le toit d'un gratte-ciel ; ou comment refaire le monde avec ses collègues le temps d'une pause cigarette clandestine, de Sergi Belbel.
Alors il est de temps de retrousser vos manches et d'enfiler vos moufles, ce soir vous allez au théâtre !

BBR

Festival PATCHWORK 30 et 31 Mai Val d'Oise

Un public aux anges, des partenaires heureux, des artistes tout sourire… Telles sont les images que nous gardons de l’édition 2007 du festival PATCHWORK. Devant tant d’engouement et une fréquentation passée de 300 à 3000 spectateurs, il était évident que nous reconduirions l’évènement.

PATCHWORK #3, LE festival de musiques électroniques d'Ile de France, revient avec les beaux jours vendredi 30 et samedi 31 mai 2008 pour deux nuits (21h-8h) et une journée entières d'immersion dans les cultures électroniques. Le festival aura lieu dans le Val d'Oise entre la déchetterie de Taverny, lieu atypique où des chapiteaux seront installés, la médiathèque de Taverny ainsi que le centre ville de Bessancourt investis pour l’occasion: le tout à 30 mn de Paris !

Focus sur les nouveautés
o Une programmation exceptionnelle et internationale axée sur des plateaux dub/drum’n’bass et élétro/techno afin de ravir le plus grand nombre
o Concerts, installations, performances alliant musiques électroniques, multimédia et arts vivants.
o L’accueil des jeunes pousses éléctro du Printemps de Bourges 2008
o L’arrivée du fluo et des kids dans le cadre d’une scène Tecktonik
o Une convention européenne du vinyle de musiques électroniques
o Un engagement écolo et citoyen renforcé
o …

Quelques noms :
BLOCKHEAD, DJ SIGNIFY, YUKSEK, X MAKEENA, DAVID CARRETA, MISSIL, BRAINDAMAGE, VADIM VERNAY, LENA, NORSCQ, MOBILIS IMMOBILIS, THE HACKER, LILEA NARRATIVE, MICROPOINT, DJ HYPE feat MC DADDY EARL, MATT CANTOR aka THE FREESTYLERS, KRAFTY KUTS feat DYNAMITE MC….

Maintenant, il ne vous reste plus qu’à patienter tranquillement jusqu’à fin mai.
Profitez de cette hibernation, car le marathon que PATCHWORK 2008 vous réserve sera intensif et riche.

www.patchwork-festival.com
www.myspace.com/patchworkfestival

Flavie PEZZETTA