Le principe d’un blog est généralement de dévoiler sa vie aux autres en exposant, écrivant, décrivant ses dernières aventures, ses dernières pensées, ses dernières inepties…celui que notre classe est chargée d’enrichir au quotidien (ou presque) a ceci de différent qu’il s’apparente plutôt à un forum, ou peut-être pourrait-on le qualifier de blog/forum, dans lequel la tête pensante de cette classe de 3e année ajoute de nouvelles digressions, de nouveaux sujets qui deviennent le fruit de la réflexion et des réactions des quelques 60 cellules qui composent ce « cerveau commun ». (je suppose qu’un cerveau n’est pas composé exactement de cellules, et que c’est un peu plus complexe, mais vous savez, si j’ai choisi le domaine de la culture, c’est sans doute en partie parce que certains autres domaines n’étaient pas fait pour moi …).
La petite cellule Géraldine nous a proposé de parler du thème des catacombes et a tenté d’établir une comparaison entre ces dernières et le monde du marketing. De fait, je vais essayer, sans pour autant qu’il s’agisse d’une réponse explicite à son travail, de vous donner mon point de vue de personne qui se faisait une joie de découvrir les profondeurs curieuses de Paris et qui, par un contretemps de dernière minute, n’a pu participer à cette aventure illicite ; point de vue donc d’une personne exclue de cet espace-cadre qu’est la société de marketing et qui ne pourra flamber en disant « je l’ai fait ».
Enfin mon point de vue, n’exagérons rien. En réalité, je vais simplement m’appuyer sur un article de l’AFP de 1997 pour vous proposer un point de vue journalistique de l’univers des catacombes, et essayer, en tant que petite peste qui n’en veut pas à toutes ces personnes qui ont pu aller à cette soirée de fin d’année originale, non je vous assure, je ne vous en veux pas d’en avoir profité sans moi, mais qui désire simplement, parce que je vous aime, vous montrer les risques inconsidérés que vous avez pris tout ça pour dire « je l’ai fait »…..ah je vous félicite…
Saurez-vous retrouvez les mots de la petite Soline qui se sont immiscés dans cet article ?
Les cataphiles font carrière
Que ce soit pour jouer ou pour découvrir une gargouille, 8000 personnes s'aventurent chaque année dans les catacombes de Paris (j’en connais au moins cinq ou six). Clandestinement (Parbleu, tu ne nous l’avais pas dit Guillaume !).
PRÈS DE 8000 amateurs clandestins s'aventurent chaque année dans les carrières souterraines de Paris, malgré leur interdiction au public et la fermeture systématique des accès depuis 1980 (mais par où êtes-vous dont passés ?).
Les amoureux des carrières et des catacombes, ou « cataphiles », qui bravent (si le mot « bravent » intervient, c’est parce qu’à partir de là, on passe la frontière , poreuse sans doute, de l’illégalité) un arrêté préfectoral de 1955 interdisant (c’est bien ce que j’avais dit …) la circulation dans les galeries, explorent une bonne partie des quelque 250 km de sous-sols où ils laissent libre cours à leur goût de l'insolite (soirée jambon saucisson vin rouge, pour faire insolite, qui dit mieux ?) et à leur intérêt pour un patrimoine méconnu. Leur présence est tolérée par les policiers de l'équipe de recherches et d'intervention en carrières (ERIC) – normal , y s’appelle comme mon père- de la 2è division de la police judiciaire parisienne. Les policiers ont d'ailleurs établi un « portrait robot»: le cataphile type est jeune (68 % ont moins de 25 ans) – ah ah…- , masculin (16 % de femmes seulement – bravo les filles, vous faites partie des téméraires) - , étudiant (41%) – bon, on y vient - et descend essentiellement le week-end – eh ben voilà, Géraldine nous parlait du moule sociétal, là vous êtes pile dedans !- . « Sous la capitale, on vit un authentique voyage dans le temps et l'espace. On est plongé dans le noir et le silence, c'est un retour à une joie primitive », explique un cadre d'une quarantaine d'années. « Dans le noir, on se libère, on peut laisser libre cours à notre fantaisie (cf. la bouteille de rosé bue entièrement par Géraldine, ou Claire qui s’amuse avec le « clafoutis » de l’eau)», renchérit un jeune chercheur au CNRS.
L'IMAGINATION AU POUVOIR
Obéissant à des rites, comme l'utilisation de pseudonymes aussi bizarres que « Claustrophile » ou « Pétroleum » (ça, je n’étais pas au courant…c’était quoi les vôtres, hein, dites, c’était quoi ?), et appartenant pour beaucoup à des cercles ludiques (no comment), les cataphiles mettent volontiers l'imagination au pouvoir. Certains descendent pour faire la fête (oui certes) ou jouer des percussions (un peu moins), d'autres, tailleurs de pierre ou peintres muraux, pour exercer leurs talents (de ce côté là, avec la bande qui est descendue le soir du 21 décembre, je n’ai rien loupé). Parmi les curiosités les plus appréciées, une gargouille et une tête de bouc sculptées dans un style gothique sous le 14è arrondissement (vous l’avez vu ça, hein, vous l’avez vu ? Même pô j’suis sûre !), la « méduse », une concrétion naturelle sous le parc Montsouris (ça c’était peut-être un peu loin), les petits hommes blancs du peintre Jérôme Mesnager ou des fresques murales, fantasmagoriques et bigarrées (et ça bien sûr, ça a l’air d’être le plus intéressant, mais y dit pas où c’est le journaliste, super, merci !). D'autres aiment à se retrouver dans des salles chargées de plus de deux siècles d'histoire : la tombe de Philibert Aspairt qui s'est perdu une nuit de 1793 dans les souterrains de la capitale (vous voyez que ça arrive !), l'abri des FFI sous le lion de Denfert-Rochereau ou la salle du « trou de la reine » (ça ne ressemble pas à la pièce dans laquelle vous avez mangé ?), le cabinet d'aisance d'Anne d'Autriche qui débouche à quelques dizaines de mètres sous le Val-de-Grâce. Le « tractage » compte parmi les activités favorites des cataphiles. Le jeu consiste à rédiger des textes sous la forme de tracts et à les dissimuler dans les recoins sombres des galeries. Influencés par la bande dessinée, volontiers fantastiques, parfois poétiques, les tracts servent d'instrument de communication entre leurs auteurs, mais aussi de tribune pour se faire reconnaître et accéder ainsi au rang de « catastar» (J’suis sûre que vous ne l’avez même pas fait, vous le tractage). Cible favorite des tracts, le commandant Jean-Claude Saratte de l'ERIC (mon papa, comme je viens de vous dire) est chargé de la sécurité publique et de la surveillance des entrailles de Paris. Il travaille en collaboration avec l'inspection générale des carrières (IGC) – lui je ne le connais pas), qui gère les lieux depuis 1977 et veille à la sécurité et à la consolidation de l'édifice (ben ouais, parce que vous allez voir, y a quand même vachement de risque, vous êtes complètement malades !).
QUELQUES RISQUES
Le commandant se définit volontiers comme « le père Fouettard » (ah ! ça vous fout les chtouilles ça déjà !) des galeries. « Je fais de la prévention plutôt que de la répression. Mon équipe vit en bonne intelligence avec les cataphiles, mais il n'y a pas d'ambiguïté. On est là pour éviter tout dérapage et verbaliser les récidivistes », précise-t-il. En effet, les carrières, à la différence de l'ossuaire aménagé sous la place Denfert-Rochereau (le musée des Catacombes), recèlent plusieurs dangers à l'origine de leur interdiction (tremblez vous tous !). Outre les agressions potentielles (déjà, c’est pas mal comme risque), le risque de contracter la leptospirose, une maladie transmise par les rats pouvant être mortelle (là, c’est carrément flippant et dégueu, parce qu’avec un peu de chance, c’est la maladie que l’on attrape avec l’urine des rats… je ne vous en dit pas plus, je sens que vos vous demandé si vous n’avez pas laissé traîné, ou ne serait-ce qu’effleurer, votre pain ou votre saucisson sur les parois de votre salle de réception), et le danger d'effondrement (un gruyère, je vous dit, un gruyère !), les mauvaises chutes constituent le principal type d'accidents (alors, vous autres, c’est qui qu’est tombé ? y en a bien au moins un non ?). « Mis à part quelques énergumènes qui s'amusent avec des fumigènes pour ajouter au mystère, les cataphiles ne sont pas bien méchants. Ils s'imaginent qu'ils vont découvrir un trésor », ironise Jean-Claude Saratte (il est drôle Jean-Claude Sarratte), avant de préciser que la présence d'excités néo-nazis ou satanistes tient plus du fantasme que de la réalité (alors là je suis déçue déçue déçue).
(AFP)
Voilà, je ne suis pas sûre d’être en règle avec le droit d’auteur, il faut que je relise mes cours, mais a priori, il s’agit d’un article de l’AFP, et les articles de l’AFP sont réemployés par d’autres magazines ou journaux, non ?
Je sais, j’ai voulu jouer la méchante petite peste, mais bon, je m’en doute bien que ça crève les yeux, et oui je vous l’avoue, je n’avais qu’une envie, moi, c’était d’y être aussi dans ces fichues catacombes, et de prendre des risques aussi !
Comme dirait un de ces fameux slogans qui a su marquer les esprits : « c’est ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins ». Vous avez tout compris.
La petite cellule Géraldine nous a proposé de parler du thème des catacombes et a tenté d’établir une comparaison entre ces dernières et le monde du marketing. De fait, je vais essayer, sans pour autant qu’il s’agisse d’une réponse explicite à son travail, de vous donner mon point de vue de personne qui se faisait une joie de découvrir les profondeurs curieuses de Paris et qui, par un contretemps de dernière minute, n’a pu participer à cette aventure illicite ; point de vue donc d’une personne exclue de cet espace-cadre qu’est la société de marketing et qui ne pourra flamber en disant « je l’ai fait ».
Enfin mon point de vue, n’exagérons rien. En réalité, je vais simplement m’appuyer sur un article de l’AFP de 1997 pour vous proposer un point de vue journalistique de l’univers des catacombes, et essayer, en tant que petite peste qui n’en veut pas à toutes ces personnes qui ont pu aller à cette soirée de fin d’année originale, non je vous assure, je ne vous en veux pas d’en avoir profité sans moi, mais qui désire simplement, parce que je vous aime, vous montrer les risques inconsidérés que vous avez pris tout ça pour dire « je l’ai fait »…..ah je vous félicite…
Saurez-vous retrouvez les mots de la petite Soline qui se sont immiscés dans cet article ?
Les cataphiles font carrière
Que ce soit pour jouer ou pour découvrir une gargouille, 8000 personnes s'aventurent chaque année dans les catacombes de Paris (j’en connais au moins cinq ou six). Clandestinement (Parbleu, tu ne nous l’avais pas dit Guillaume !).
PRÈS DE 8000 amateurs clandestins s'aventurent chaque année dans les carrières souterraines de Paris, malgré leur interdiction au public et la fermeture systématique des accès depuis 1980 (mais par où êtes-vous dont passés ?).
Les amoureux des carrières et des catacombes, ou « cataphiles », qui bravent (si le mot « bravent » intervient, c’est parce qu’à partir de là, on passe la frontière , poreuse sans doute, de l’illégalité) un arrêté préfectoral de 1955 interdisant (c’est bien ce que j’avais dit …) la circulation dans les galeries, explorent une bonne partie des quelque 250 km de sous-sols où ils laissent libre cours à leur goût de l'insolite (soirée jambon saucisson vin rouge, pour faire insolite, qui dit mieux ?) et à leur intérêt pour un patrimoine méconnu. Leur présence est tolérée par les policiers de l'équipe de recherches et d'intervention en carrières (ERIC) – normal , y s’appelle comme mon père- de la 2è division de la police judiciaire parisienne. Les policiers ont d'ailleurs établi un « portrait robot»: le cataphile type est jeune (68 % ont moins de 25 ans) – ah ah…- , masculin (16 % de femmes seulement – bravo les filles, vous faites partie des téméraires) - , étudiant (41%) – bon, on y vient - et descend essentiellement le week-end – eh ben voilà, Géraldine nous parlait du moule sociétal, là vous êtes pile dedans !- . « Sous la capitale, on vit un authentique voyage dans le temps et l'espace. On est plongé dans le noir et le silence, c'est un retour à une joie primitive », explique un cadre d'une quarantaine d'années. « Dans le noir, on se libère, on peut laisser libre cours à notre fantaisie (cf. la bouteille de rosé bue entièrement par Géraldine, ou Claire qui s’amuse avec le « clafoutis » de l’eau)», renchérit un jeune chercheur au CNRS.
L'IMAGINATION AU POUVOIR
Obéissant à des rites, comme l'utilisation de pseudonymes aussi bizarres que « Claustrophile » ou « Pétroleum » (ça, je n’étais pas au courant…c’était quoi les vôtres, hein, dites, c’était quoi ?), et appartenant pour beaucoup à des cercles ludiques (no comment), les cataphiles mettent volontiers l'imagination au pouvoir. Certains descendent pour faire la fête (oui certes) ou jouer des percussions (un peu moins), d'autres, tailleurs de pierre ou peintres muraux, pour exercer leurs talents (de ce côté là, avec la bande qui est descendue le soir du 21 décembre, je n’ai rien loupé). Parmi les curiosités les plus appréciées, une gargouille et une tête de bouc sculptées dans un style gothique sous le 14è arrondissement (vous l’avez vu ça, hein, vous l’avez vu ? Même pô j’suis sûre !), la « méduse », une concrétion naturelle sous le parc Montsouris (ça c’était peut-être un peu loin), les petits hommes blancs du peintre Jérôme Mesnager ou des fresques murales, fantasmagoriques et bigarrées (et ça bien sûr, ça a l’air d’être le plus intéressant, mais y dit pas où c’est le journaliste, super, merci !). D'autres aiment à se retrouver dans des salles chargées de plus de deux siècles d'histoire : la tombe de Philibert Aspairt qui s'est perdu une nuit de 1793 dans les souterrains de la capitale (vous voyez que ça arrive !), l'abri des FFI sous le lion de Denfert-Rochereau ou la salle du « trou de la reine » (ça ne ressemble pas à la pièce dans laquelle vous avez mangé ?), le cabinet d'aisance d'Anne d'Autriche qui débouche à quelques dizaines de mètres sous le Val-de-Grâce. Le « tractage » compte parmi les activités favorites des cataphiles. Le jeu consiste à rédiger des textes sous la forme de tracts et à les dissimuler dans les recoins sombres des galeries. Influencés par la bande dessinée, volontiers fantastiques, parfois poétiques, les tracts servent d'instrument de communication entre leurs auteurs, mais aussi de tribune pour se faire reconnaître et accéder ainsi au rang de « catastar» (J’suis sûre que vous ne l’avez même pas fait, vous le tractage). Cible favorite des tracts, le commandant Jean-Claude Saratte de l'ERIC (mon papa, comme je viens de vous dire) est chargé de la sécurité publique et de la surveillance des entrailles de Paris. Il travaille en collaboration avec l'inspection générale des carrières (IGC) – lui je ne le connais pas), qui gère les lieux depuis 1977 et veille à la sécurité et à la consolidation de l'édifice (ben ouais, parce que vous allez voir, y a quand même vachement de risque, vous êtes complètement malades !).
QUELQUES RISQUES
Le commandant se définit volontiers comme « le père Fouettard » (ah ! ça vous fout les chtouilles ça déjà !) des galeries. « Je fais de la prévention plutôt que de la répression. Mon équipe vit en bonne intelligence avec les cataphiles, mais il n'y a pas d'ambiguïté. On est là pour éviter tout dérapage et verbaliser les récidivistes », précise-t-il. En effet, les carrières, à la différence de l'ossuaire aménagé sous la place Denfert-Rochereau (le musée des Catacombes), recèlent plusieurs dangers à l'origine de leur interdiction (tremblez vous tous !). Outre les agressions potentielles (déjà, c’est pas mal comme risque), le risque de contracter la leptospirose, une maladie transmise par les rats pouvant être mortelle (là, c’est carrément flippant et dégueu, parce qu’avec un peu de chance, c’est la maladie que l’on attrape avec l’urine des rats… je ne vous en dit pas plus, je sens que vos vous demandé si vous n’avez pas laissé traîné, ou ne serait-ce qu’effleurer, votre pain ou votre saucisson sur les parois de votre salle de réception), et le danger d'effondrement (un gruyère, je vous dit, un gruyère !), les mauvaises chutes constituent le principal type d'accidents (alors, vous autres, c’est qui qu’est tombé ? y en a bien au moins un non ?). « Mis à part quelques énergumènes qui s'amusent avec des fumigènes pour ajouter au mystère, les cataphiles ne sont pas bien méchants. Ils s'imaginent qu'ils vont découvrir un trésor », ironise Jean-Claude Saratte (il est drôle Jean-Claude Sarratte), avant de préciser que la présence d'excités néo-nazis ou satanistes tient plus du fantasme que de la réalité (alors là je suis déçue déçue déçue).
(AFP)
Voilà, je ne suis pas sûre d’être en règle avec le droit d’auteur, il faut que je relise mes cours, mais a priori, il s’agit d’un article de l’AFP, et les articles de l’AFP sont réemployés par d’autres magazines ou journaux, non ?
Je sais, j’ai voulu jouer la méchante petite peste, mais bon, je m’en doute bien que ça crève les yeux, et oui je vous l’avoue, je n’avais qu’une envie, moi, c’était d’y être aussi dans ces fichues catacombes, et de prendre des risques aussi !
Comme dirait un de ces fameux slogans qui a su marquer les esprits : « c’est ceux qui en parlent le plus qui en mangent le moins ». Vous avez tout compris.
Soline Haudouin
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